LES FAUX NEZ DE L’ANTIRACISME : Islamomisie, musulmanophobie, islamophobie, musulmanomisie, ingénierie linguistique

Les seules victimes de l’usage du vocable amorphe et volontairement englobant « islamophobie », dont la visée est de générer la confusion entre « croyants » et « croyances », sont les « Salman Rushdie » et les « Samuel Paty » sur lesquels certains ennemis du genre humain collèrent cette étiquette fallacieuse.

La conservation de l’usage du mot no« islamophobie » favorise la diffusion des idéologies salafistes séparatistes.

Le terme « Islamophobie » ne pose pas un problème juridique comme le déclarait à tort le représentant de la France à l’ONU mais un problème linguistique très simple.

Pourquoi l’Etat français persiste t-il à déclarer que ce terme pose un problème… juridique ?

« Être fou c’est reproduire indéfiniment la même chose et s’attendre chaque fois à un résultat diffèrent » disait Albert Einstein.

Justement, le problème étant mal posé, en toute logique aucune solution « linguistique » n’est aujourd’hui susceptible d’être proposée tant que ce problème continuera d’être qualifié à tort de « juridique ».

Rappelons quelques éléments de contexte.

LE CONTEXTE

Le 15 mars 2022 le représentant de l’Etat Français déclarait devant l’assemblée plénière des nations unis que « Le terme d’islamophobie ne faisait l’objet d’aucune définition agréée en droit international, contrairement à la liberté de religion ou de conviction. ».

Il rappelait à raison que le droit français ne protégeait pas les idées et les croyances puisque le délit de blasphème n’existe pas en droit français.

Puisqu’en effet, la nation française protège les personnes et non les croyances.

Le rapport de l’ONU sur la déclaration française (consultable dans son intégralité sur le site de l’ONU) résume ainsi la position française :

« Le représentant de la France a réaffirmé lutter de façon indiscutable contre toutes les formes de discrimination.

Il a relevé que le terme d’islamophobie ne fait l’objet d’aucune définition agréée en droit international, contrairement à la liberté de religion ou de conviction.

Or c’est cette liberté que défend la France, au même titre que toutes les libertés publiques, par exemple la liberté d’expression ou la liberté de conviction.

Cette formule laisse également penser que c’est la religion qui est protégée en tant que telle, et non les croyants, or, c’est bien la liberté de croire, de ne pas croire ou le droit de changer de religion que nous devons promouvoir, a expliqué le représentant.

Par ailleurs, a-t-il expliqué, en créant une Journée internationale pour combattre l’islamophobie, la résolution ne répond pas à la préoccupation, que nous partageons tous, de lutter contre toutes les formes de discrimination, car elle segmente la lutte contre l’intolérance religieuse, en ne sélectionnant qu’une religion à l’exclusion des autres, sans référence à la liberté de croire ou de ne pas croire.

Doit-on donc s’attendre à la création de journées dédiées à chaque religion, à chaque degré de croyance ou de non-croyance? s’est-il interrogé, faisant remarquer que « le calendrier risque de n’y pas suffire », alors que nous avons adopté il y a quelques mois une résolution à la mémoire des victimes de discriminations fondées sur la religion ou la conviction. »

Rappelons également la position du Comité Interministériel de Prévention de la délinquance et de la radicalisation.

Selon le secrétariat général de cette organisation (SG-CIPDR) :

Ce terme sert aussi à introduire le délit de blasphème dans le droit français :

LE PROBLÈME

Il y a peu, lors d’une discussion avec une personne qui traitait d’islamophobes ceux qui critiquaient l’orthodoxie sunnite, je lui indiquai que le terme « islamophobe » signifiait étymologiquement « peur de l’islam », puisque le vocable « phobia » était issu du grec ancien φόβος phóbos, signifiant « effroi, peur ».

Elle me rétorqua que le dictionnaire « Le petit Robert » définissait ce terme comme le fait d’être « hostile à l’islam et aux musulmans. ».

Je lui répondis que les dictionnaires se contentaient d’entériner les usages et notre conversation s’arrêta là.

Cet exemple d’échange très révélateur permet selon moi de mettre en évidence un mécanisme et de soulever un problème important.

Le mécanisme est simple.

Des minorités agissantes inventent un mot et lui attache une signification de leur choix.

Ce mot est utilisé, répété puis médiatisé.

Les journalistes, qui ne se soucient peu de cohérence et d’étymologie, reprennent alors en boucle le mot ainsi créé.

Les lexicographes remarquent cet usage et finalement font entrer ce mot usité par une infime partie de la population dans le dictionnaire.

Le problème avec le mot « islamophobe » est qu’il est englobant et est attaché à plusieurs signifiés, à plusieurs sens.

Une personne islamophobe serait hostile à l’Islam et aux musulmans, comme si ces deux dispositions d’esprit étaient indissociables.

Pourtant, à titre personnel, j’ai des amis qui détestent la religion catholique et qui ne manquent pas d’exprimer publiquement cette détestation, mais qui m’aiment, et pourtant, je suis catholique.

Enfin, certaines personnes ont peur de l’Islam, mais détestent-elles l’Islam pour autant.

Ma mère a peur des chats, mais ne les détestent pas.

Clairement, le problème est un problème linguistique qui devrait faire l’objet d’une mission d’ingénierie linguistique afin d’échapper à l’encerclement cognitif mis en place par les promoteurs de ce vocable.

En Grec, « misos » signifie « haine ».

On pourrait donc imaginer un nouveau mot « Islamomisos » qui signifierait « détestation de l’islam ».

Il est vrai qu’un tel mot ne sonne pas très bien.

Aussi au lieu de « misos », le suffixe « misie » pourrait être préfèré.

Ainsi, Islamomisie signifierait « haine de l’islam », « musulmanophobie« , peur des musulmans, « islamophobie« , peur de l’islam, « musulmanomisie», haine des musulmans ».

Seule l’expression publique de cette dernière disposition d’esprit (musulmanomisie) devrait être considérée comme un délit, le droit au blasphème, pierre angulaire de la liberté d’expression, devant continuer à être protégé.

Finalement si l’état voulait résoudre ce type de problèmes purement linguistiques, Il lui suffirait selon moi, lorsque ses services constatent l’apparition d’un mot dont l’usage fait polémique et lorsque ce mot intègre un faible degré d’ingénierie linguistique (non sens étymologique par exemple ) de par son caractère trop englobant ou dont l’usage est susceptible de mélanger du licite et de l’illicite, de saisir l’académie française d’une mission d’ingénierie linguistique.

Ce procédé aboutirait à un enrichissement de la langue et non à son appauvrissement, étant précisé que l’appauvrissement d’une langue génère l’appauvrissement ou le contrôle de la pensée comme l’illustre « 1984 » de Georges ORWELL et la technique totalitaire de la novlangue

En conclusion, il est urgent que nos dirigeants comprennent que les solutions des problèmes actuels sont rarement contenus dans un catalogue de solutions préexistantes, mais requiert un véritable volontarisme créatif.

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