
C’est dans ces termes que s’exprimait à raison le présocratique, Cléobule de Lindos, fils d’Evagoras, fervent supporter de la démocratie.
Aujourd’hui, la commission européenne est par nature une « institution » anti-démocratique, qui se méfie des peuples et représente notamment la raison mondialisée, cette raison que l’ont ajuste trop souvent à des intentions non validées par les peuples et qui confine à un véritable totalitarisme de la pensée, totalitarisme parfois relayé par certains prix Nobel comme Oscar Vladislas de Lubicz-Milosz.
Il est bon de rappeler que l’accroissement des pouvoirs de la commission européenne repose sur une trahison du peuple français.
En effet , le 29 mai 2005, le peuple français consulté, par référendum exprima son refus de voir l’entité européenne devenir une Europe Fédérale et encore moins « intégrée ».
Il faut graver dans la mémoire des citoyens français que la version actuelle du Traité sur l’Union Européenne qui régit le fonctionnement de l’entité européenne est le résultat d’une trahison de Nicolas Sarkozy qui, avec la collaboration du Parti socialiste, parvint à imposer à la population française le traité de Lisbonne, giflant ainsi violemment la volonté populaire qui s’était pourtant souverainement et clairement exprimée.
Le storytelling de l’époque s’appuyait sur la notion de crise majeure pour l’Europe, alors qu’il ne s’agissait pas d’une crise majeure mais du choix délibéré par le peuple français d’un autre rôle pour l’entité européenne.
Aujourd’hui, politiquement et philosophiquement, les pouvoirs de l’union européenne ne sont pas fondés car ils reposent sur une trahison du peuple français.
L’article 17-1 du traité sur l’union européenne fait de Madame Von Der Leyen un personnage omnipotent et quasiment irresponsable, qui peut agir à sa guise.
Selon cet article « La Commission promeut l’intérêt général de l’Union et prend les initiatives appropriées à cette fin. Elle veille à l’application des traités ainsi que des mesures adoptées par les institutions en vertu de ceux-ci. Elle surveille l’application du droit de l’Union sous le contrôle de la Cour de justice de l’Union européenne. Elle exécute le budget et gère les programmes. Elle exerce des fonctions de coordination, d’exécution et de gestion conformément aux conditions prévues par les traités. À l’exception de la politique étrangère et de sécurité commune et des autres cas prévus par les traités, elle assure la représentation extérieure de l’Union. Elle prend les initiatives de la programmation annuelle et pluriannuelle de l’Union pour parvenir à des accords interinstitutionnels. »
Une telle rédaction n’est pas acceptable.
Le conseil européen constitué par les représentants des états doit impérativement détenir un pouvoir de direction sur la commission européenne, dont les membres ne sont pas élus. La commission européenne doit être un instrument au service des états tenue par un lien de subordination vis à vis du conseil.
Aussi, le pouvoir d’initiative de la commission doit être purement et simplement supprimé. Cette entité doit être habilitée à ne travailler que sur les sujets et les axes que lui impose le Conseil Européen.
Aujourd’hui, l’absence de contrôle et de pouvoir de direction sur cette commission fait que l’Union Européenne, devenue incontrôlable par les Etats nation, poursuit son propre agenda politique.
La commission Européenne joue sa propre partition et se moque des prérogatives attachées à la souveraineté nationale.
Dans sa Déclaration conjointe de la Commission européenne et des États-Unis sur le cadre transatlantique de protection des données personnelles du 25 mars 2022, la commission européenne s’exprimait en ces termes :
« Cette annonce est une nouvelle démonstration de la force des relations entre les États-Unis et l’Union européenne, dans la mesure où nous continuons à approfondir notre partenariat en tant que communauté de démocraties »
Depuis quelques décennies, l’entité européenne, est la filiale européenne des états unis et l’instrument d’un mondialisme qui n’a pas de sens politique, philosophique et épistémologique comme le démontre notre article ci-dessous :
En matière sociétale, l’entité européenne poursuit l’uniformisation.
La RSE est l’un des instruments permettant de passer encore une fois de plus sur le dos des peuples et de ses représentants.
Voici comment la commission formule son projet :
« La Commission invite les États membres à établir ou à mettre à jour pour le milieu de 2012, avec le concours des entreprises et autres parties prenantes, leurs plans ou leurs listes nationales d’actions prioritaires visant à promouvoir la RSE dans le contexte de la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020, en y faisant référence aux principes et lignes directrices internationalement reconnus en matière de RSE et en tenant compte des questions soulevées dans la présente communication.
L’Union devrait défendre les intérêts européens dans le contexte de l’élaboration de mesures internationales en matière de RSE, tout en assurant l’intégration des principes et lignes directrices internationalement reconnus dans ses propres politiques en la matière.
Privilégier les principes et lignes directrices internationalement reconnus en matière de RSE
Soucieuse de favoriser l’harmonisation des «règles du jeu» à l’échelle mondiale, la Commission entend renforcer sa coopération avec les États membres, les pays partenaires et les instances internationales compétentes afin d’encourager le respect des principes et lignes directrices afférents à la RSE qui sont internationalement reconnus et de favoriser leur cohérence. Cette action imposera également aux entreprises de l’Union de continuer à s’efforcer de respecter ces principes et lignes directrices. »
« #Covid19 : la grande réinitialisation ». (Édition juillet 2020) semble contenir la feuille de route de Mme Von Der Leyen et de M. E. Macron.
L’idée principale de ce livre, voire son leitmotiv est qu’il serait insupportable que la crise de la covid 19 n’ait servi à rien, en ce sens que certains de ses effets collatéraux considérés comme bénéfiques par certains, ne perdurent pas.
Selon Klaus Schwab et Thierry Malleret, la crise ne peut pas être autre chose qu’une opportunité de réinitialiser le monde et il convient d’empêcher qu’elle n’ait servi à rien.
L’idée de ce livre est qu’il faut surfer sur les crises pour inséminer l’agenda politique des auteurs dans l’esprit des masses.
En parlant du retour à la normalité d’avant, les auteurs assènent :
« Cela n’arrivera pas car cela ne peut arriver »
Le projet est ouvertement mondialiste. Les auteurs avancent des arguments en faveur d’une gouvernance mondiale, sans fonder épistémologiquement leur propos.
Un passage qui compare les effets d’une pandémie avec ceux d’une guerre, laisse penser que la guerre, économiquement, n’est pas une mauvaise chose :
« L’histoire montre que les épidémies ont été à l’origine des grandes réinitialisations de l’économie et du tissu social des pays.
Pourquoi en serait-il autrement avec la covid-19 ?
Un document précurseur sur les conséquences économiques à long terme des grandes pandémies à travers l’histoire montre que les répercussions macro-économiques importantes peuvent persister pendant 40 ans avec pour effet de faire baisser considérablement les taux de rendement réel.
Les guerres ont quant à elle les effets inverses.
Elle détruisent les capitaux contrairement aux pandémies.
Les guerres déclenchent des taux d’intérêt réel plus élevés ce qui implique une plus grande activité économique tandis que les pandémie déclenchent des taux réel plus faibles à l’origine d’une activité économique ralentie »
La guerre en Ukraine est perçue par Mme Von Der Leyen comme l’occasion de mettre en application le dogme de Davos et comme une magnifique opportunité qu’elle ne doit surtout pas manquer de saisir.
Ainsi cette « Présidente » n’a d’autres buts que d’inséminer dans les cerveaux des peuples des nations géographiquement situées en Europe, par ses déclarations belliqueuses, intempestives et grotesques, l’idée erronées, qu’il existerait un ersatz de nation européenne et que le destin de l’Europe serait confondu avec celui de l’Amérique.
Aujourd’hui, les français doivent réagir et mettre fin à cette spirale infernale.
En réalité, convaincre, que toute évolution historique est nécessairement synonyme de progrès, ce qui sous-tend que l’histoire aurait un sens, une direction divine, permet seulement à ceux qui sont parvenu à imposer une situation de fait, d’éviter qu’elle ne soit remise en cause.
Finalement, croire au progrès, revient naïvement à croire comme les américains en une forme « d’intelligent design », de « destinée manifeste », alors que ces concepts ne sont qu’une pure invention de l’esprit.
Croire que chaque évolution serait un pas vers le progrès est juste une absurdité. Car l’histoire a démontré le contraire. Des civilisations autrefois brillantes et puissantes se sont effondrées.
Concrètement, aujourd’hui il faut exiger en priorité :
1-) Une modification des règles du jeu qui retirerait tout pouvoir d’initiative à la commission européenne laquelle devrait travailler sur les sujets que le conseil européen lui imposerait;
2-) L’application stricte du principe de subsidiarité;
3-) La compétence exclusive des nations en matière sociétale.
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